SunwayOfLife

Enjoy the Sunway of Life !

Mardi 17 novembre 2009 à 19:09

La jungle, on la connait pas mal maintenhttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/1P1030891bis.jpgant. La Malaisie est fameuse pour ses incontournables parcs nationaux, dont le plus grand et le plus touristique, le Taman Negara (c http://sunwayoflife.cowblog.fr/images/P1030726.jpge qui veut d'ailleurs dire "parc national", étonnamment), occupe plus de 4 000 km² au centre du pays. Pour une jungle, c'est quand même très "domestiqué". Quand nous y sommes allées, des touristes sont arrivés en même temps avec des valises à roulettes... Dans ces conditions-là, on se sent tout de suite moins fières de clamer qu'on va passer 3 jours au milieu de la Rainforest Malaisienne...! ;-)

Mais notre honneur est sauf; comme nous sommes des cassos qui n'ont pas froid aux yeux, nous avons réellement commencé à expérimenter la jungle dans les autres zones plus... sauvages disons, donc plus élitistes dans leur accès!! Après tout, à vaincre s
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ans péril on triomphe sans gloire; donc la première fois que nous avons passé un week-end dans la jungle, nous suivions les gais lurons casse-cou du Monash Wild Adventure club (dont nous sommes membres, eh oui!). Après 2h de trekking qui ressemblait plus à de l'escalade ou un numéro de funambule sans filet qu’à de la rando, nous avons atteint le point que nous cherchions: les Bekelah waterfalls, de grandes chutes d'eau à 17°C maximum (température qui, après une telle ascension, est plus que bienvenue croyez-moi!). Nous avons dressé la tente, en fait une large bâche bleue tendue en équilibre entre deux arbres, et nous nous sommes posés là pour y passer le reste du week-end. Au menu: baighttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/18P1030978.jpgnades dans le lagoon et sous les chutes, averse torrentielle (qui a trempé le moindre cm² du campement, youpii!), poulet au feu de camp le soir, jeux de cartes, nuit à même les racines (excellent pour la circulation du sang!! euh...ou pas), pissotière et salle de bain naturelles, re-baignades, sandwichs aux sardines et aux haricots rouges pour le ptit dèj' (miam!), tyrolienne au-dessus des chutes... Puis retour, qui fut encore plus folklo qu'à l'aller parce que la pluie de la veille avait détrempé les pierres : tout le monde est tombé une bonne demi-douzaine de fois, dans la joie et la bonne humeur!!!

Une autre expérience notable quoique différente était avec les Australiens cette fois. A une vingtaine, nous sommes allés passer 3 jours au Taman Negara Endau-Rompin (pas le grand Taman Negara dont je vous parlais; celui-ci est au Sud du pays, plus petit et beaucoup plus sauvage). On y accède par 4h de 4x4 sur une piste couleur ocre totalement défoncée. De là, on prend une pirogue jusqu'au village de la tribu locale, et nos guides nous amènent ensuite à pattes à notre camp. Cette fois-ci, le camp était en dur (exception faithttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/600812185687648159498648125459397345041n.jpge de nos tentes) et il y avait même des toilettes et des douches aménagées! Ahh, les bienfaits de la civilisation! Pur bonheur! Néanmoins, le reste des environs ne différait pas vraiment de nos expériences précédentes... Ah si, en un point tout de même: la quantité incroyable de sangsues! Il n'y a pas 1m² qui n'héberge pas un petit ver tout noir qui se dresse de ses 5 centimètres de hauteur pour s'agripper à vos chaussures et les remonter jusqu'à votre appétissante peau rose... Je vous laisse imaginer la suite. Les sangsues, ce n'est pas dangereux (Claire vous dirait même que c'est excellent pour le sang) et ça ne fait pas mal du tout. C'est juste dégueu. Comme n’importe quelle personne qui abuse de la boisson, elles se mettent à gonfler gonfler gonfler, jusqu'à atteindre la taille d'une petite limace; puis elles tombent, repues. Certains Aussies ont tenté de garder leurs hôtes jusqu’à ce point, mais psychologiquement ça demande un sacré effort de volonté... Dans le cas où une sangsue a décidé de faire de vous son repas, la meilleure solution ce n'est pas de l'arracher (ça fait mal et ça peut laisser des cicatrices), mais de l'asperger de sel. Vous avez déjà tenté surhttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/P1040037.jpg une limace?! ça les dissout, c'est pas très joli à voir... La sangsue se tord dans tous les sens et elle finit par tomber. Le sang coule pendant des heures après ça, parce que les sangsues ont un anticoagulant intégré. C'est rigolo.
Au programme de ce week-end chargé, outre nous faire dévorer tout vifs par les sangsues, les moustiques, les fourmis etc. (sans oublier les serpents et autres scorpions, mygales et tutti quanti!)…: marches dans la jungle, baignades dans des cascades, dans des lagoon, ascension éreintante pour voir le coucher du soleil, casse-têtes et jeux de société, rafting et pagayage pour rentrer au village... Le most?! Quand nous nous sommes faits charger par un éléphant en rando
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nocturne!! Nous marchions sagement à la queuleuleu sur un sentier étroit, admirant les plantes et autres machins phosphorescents de la faune et la flore locale, lorsque nous avons senti quelque chose d'énorme bouger devant nous, avec un bruit qui ressemblait beaucoup à un rugissement de tigre (je ne vous l'avais pas dit? il y a aussi des tigres dans la jungle...). Vu la corpulence, ça ne pouvait néanmoins pas être un tigre, donc j'ai pensé bêtement à un ours tout en me jetant avec les autres dans les fourrés hors du sentier (on a tous chopé au moins 1/2 douzaine de sangsues à cette réjouissante occasion). Le guide a alors crié sur un ton paniqué "elephant!! run! RUN!!!" et nous avons tous fait demi-tour dans l’affolement général sur le sentier tandis que le guide nous enjoignait "faster! FASTER!!". On a tous cru notre dernière heure arrivée: l'éléphant barrissait derrière nous et a commencé à charger, on pouvait limite l'entendre s'exclamer "aaahh, j'ai comme une 'tite envie de jouer au bowling!"... Mais nous avons tous atteint la route principale sains et saufs, et de là nous sommes retournés en 4ème vitesse dans la sécurité du campement. Ooof!
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La 3ème expérience junglesque dont je voudrais vous faire part, c'est le Taman Negara lui-même. Comme je vous l'ai dit, rien à voir avec le coté sauvage de nos précédents séjours. On y accède soit en bus, soit en pirogue (tant qu'à faire, nous avons pris la pirogue). La guesthouse et les restaurants que nous avons fréquentés sont tout ce qu'il y a de plus civilisé (mis à part les fourmis qui parcourent allègrement votre assiette et les trous dans les toits qui laissent passer la pluie). Les resto ont des lettres pour signifier leur niveau d'hygiène: A pour un niveau acceptable, B et C pour ce qui reste... et vous pouvez me croire, quand on voit les catégories B, on préfère ne pas se retrouver un jour dans un C! Le chemin vers la jungle est balisé et pas mal de parcours sont faisables sans guide. Il y a une grande canopée très sympa. Beaucoup de bureaux proposent des activités diverses aux touristes en quête d'aventures: pirogue-rafting (on vous le déconseille; quand on a connu des vraies sensations en bateau ça fait vraiment chiqué!), trekkings, randos nocturnes, visites de grottes... Ah! les grottes! tant qu'on y est… Nous l'avons fait, et franchement je le conseille à tous ceux qui ont le coeur bien accroché, c'est vraiment sympa!! En revanche, claustrhttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/P1040120.jpgophobes s'abstenir (NDLR: je suis claustrophobe). Personne ne vous prévient que l'heure d'exploration relève limite de la spéléologie, surtout quand il a plu la veille. Avec un espace vital de 3m² au plus large (50cm² pour le reste, aarggh), devant ramper dans l'eau de temps à autres (sans parler de la fiente de chauve-souris), entourés de crapauds et de chauve-souris (phobiques, là encore, s'abstenir. Elles volettent par centaines tout autour de vous), il vaut mieux être prévenu... En ce qui me concerne, le panneau rouge "sans ihttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/aP1040339.jpgssue " a clignoté dans ma tête durant toute l'aventure, et mes sens en alerte passaient sans arrêt au rayon X les tonnes de roches au-dessus de ma tête... J'ai terminé les 3 derniers mètres à ramper en pleine crise, c'était pas très drôle. Moralité de l'histoire: je n'y retournerai plus jamais, en revanche j'y enverrai tous ceux que je pourrai sans pitié ni exception, hinhin!!! Parce qu'en plus ça vaut le coup, malgré tout, et c'est un challenge auquel on est content d'avoir survécu à la fin (pour cause!)!

Bref, la jungle en Malaisie, c’est d’la bombe bébé! Vous y trouvez plein de choses pas forcément attenduhttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/P1040321.jpges, la faune et la flore y sont incroyables et valent vraiment le détour. Les amoureux de la nature adoreront les bruits. Les amoureux des insectes seront tout simplement au paradis. Les amoureux de sport et de marche y passeront de super moments. Les aventuriers en tous genres, de manière générale, trouveront forcément de quoi les satisfaire dans cette diversité! Alors qu’attendez-vous pour lasser vos tatanes et nous rejoindre?! =)

Lundi 2 novembre 2009 à 11:48

C’est la semaine de révisions à Monash University… Et comme la semaine en question dure une bonne dizaine de jours, ce qui est totalement superflu pour préparer les examens étant donné que tout le monde sait que l’on ne peut être efficace que la veille au soir et encore, Claire et moi avons pris nos sacs à dos, un plan de Bangkok et un avion… direction la Thaïlande !!
La Thaïlande a 1 heure de décalage avec la Malaisie, ce qui nous rapprochait du coup de l’heure française --mais comme vous êtes passés à l’heure d’hiver entre-temps, ça n’a pas duré. Ces deux pays ne sont pas comparables, ils sont vraiment très différents. Déjà, la Thaïlande n’est pas pluri-ethnique, pas musulmane, et pauvre (plus que la Malaisie en tout cas). Tout ceci joue énormément sur l’ambiance générale, de diverses manières. Ensuite, le climat lui-même est moins humide, le ciel plus clément, il y a moins de palmiers. La Thaïlande vit du tourisme, la Malaisie vit plus de son développement financier, du pétrole etc. La population thaïe est extra : portée sur le rire, fantaisiste, accueillante et chaleureuse… Je ne contraste pas cela avec la Malaisie, c’est simplement que la gentillesse thaïe est particulièrement notable !! http://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/THTukTuk1.jpg

Une fois dans Bangkok, après avoir un peu galéré sous une pluie de bienvenue torrentielle (la seule que nous ayons eue de la semaine, ne vous inquiétez pas), nous avons opté pour un tuk-tuk (ces sortes de petits taxis typiques, sur trois roues avec un avant qui ressemble à un guidon de moto) qui nous a amenées directement au TAT, l’office de tourisme national. En Thaïlande, les offices de tourisme ne font pas que vous donner des prospectus, ils peuvent aussi vous organiser un package personnalisé pour programmer tout votre séjour. Nous avons donc laissé un monsieur organiser pour nous toute la suite de notre voyage : train, hôtels, activités… Et ce pour un prix d’autant plus modique que négocié d’arrache-pied (on nous a confirmé ensuite que si nous avions fait le même programme par nous-mêmes, sans passer par cette instance publique, nous aurions payé plus cher ! haha^^). Dès lors, nous savions que nous étions prises en charge pour occuper au mieux les 8 jours prochains, c’est donc l’esprit libéré de toute contrainte que nous nous sommes dirigées vers Kao San.
Kao San, c’est LA rue où il faut aller en tant que touriste à petit budget à Bangkok. Il y a des guesthouses par centaines, des milliards de restos, de « stalls » (qui vendent de tout mais alors de tout… vous avez déjà gouté à des scorpions et des vers grillés en apéro, vous ? ça croustille, c’est plein de protéines… qu’attendez-vous ?!), de bars et d’autres propositions d’ « entertainment », ce qui en fait une rue ultra-animée (mais quand je dis ultra-animée, c’est vraiment ULTRA MEGA animé ! La rue vibre toute la nuit au son des musiques techno dans les bars et on croise à 9h du mat’ des gens bourrés de la veille !) Comme nous n’avons pas réussi à trouver la guesthouse où nous avions réservé une chambre, dans cet embrouillamini d’activités touristiques, nous nous sommes rabattues sur une autre guesthouse avec pignon sur rue (avantage de ça : on est au cœur de l’action ; désavantage : les boules kies sont de mise pour la nuit… sauf qu’on n’en avait pas !).
Le premier soir fut très utilement et constructivement mis à profit : un p’tit resto suivi d’un massage d’1 heure pour le prix modeste de 4€. Claire a pris l’option massage à l’huile, et moi la formule massage des pieds et massage thaï. On en est ressorties suuuper bien. On se sentait détendues, peace, relax, et on planait littéralement !! C’était juste fou, l’effet ! Je le conseille à tout le monde ! Si chacun pouvait avoir ça tous les jours, il n’y aurait plus de guerres dans le monde !! Tiens, d’ailleurs, c’est une proposition à faire pour éradiquer les conflits, ça ! Avec la distribution gratuite de chocolat, aussi. Aucun esprit belliqueux ne résisterait, vous pouvez me croire !

Le deuxième jour s’est passé à explorer la partie ancienne de Bangkok. Le matin, nous avons négocié un tuk-tuk pour nous faire faire un tour de 3 heures à 40 bahts (c’est-à-dire 0,80€, à peu près). On peut facilement se déplacer pour des prix dérisoires dans Bangkok, si on est un touriste coopératif qui accepte d’ajouter au parcours prévu la visite de manufactures. Les conducteurs de tuk-tuk (prononcer ‘touk’) ont souvent des accords avec plusieurs entreprises qui les paient s’ils ramènent des touristes. En tant que tels, notre rôle est de rentrer dans le magasin, d’y rester 5 à 10 minutes minimum, de faire semblant de nous intéresser à la marchandise et de blaguer avec les vendeurs en attendant que le temps nécessaire à la validation de notre coopération se soit écoulé. Le conducteur de tuk-tuk est alors satisfait, vous ressortez sans rien acheter (mais avec des produits spécial-touristes plein la vue). Le profit que le conducteur tire de ça lui permet de vous transporter sans vous faire payer le prix conséquent. En tant que touriste, ça ne vous coûte que 10 minutes de votre temps et ça a des cotés sympas : sur tout notre séjour, Claire et moi avons vu au moins 4 magasins de sur-mesure, un magasin de tapis, un atelier splendide de bijoux et de pierres précieuses, des manufactures de « handicrafts »… Après tout c’est aussi une manière de découvrir le pays !!
En revanche, notez aussi qu’il n’y a pas que les tuk-tuk pour profiter des touristes bonne pâte. Les rabatteurs sont légion dans les rues. Pour peu qu’ils vous voient hésiter, regarder une carte ou même simplement marcher tranquillement, ils se jettent sur vous pour proposer telle excursion en bateau, telle offre d’activité… Certains affichent des cartes de la ville et se postent pas loin. Si vous vous arrêtez pour regarder la carte, vous en avez pour des heures à parlementer avec lui après ! On a bon dos à Bangkok, c’est le jeu ! Ce qui est moins cool, c’est que certains vont jusqu’à donner de fausses informations pour que vous optiez pour leur proposition, du genre « aujourd’hui, fête bouddhiste : tel bâtiment que vous vouliez visiter est fermé. Mais à la place vous pouvez me suivre pour voir les marchés flottants… » etc. Les monuments ne sont PAS fermés lors des fêtes bouddhistes, ni à 3h de l’après-midi ! Il faut toujours vérifier les infos par soi-même, nous lhttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040423.jpg’avons constaté à nos dépends.

Mais reprenons ! Donc le tuk-tuk, outre quelques usines choisies, nous a amenées d’abord au Golden Mount (ou Saket), un temple en hauteur d’où l’on peut admirer une vue à 360° sur Bangkok. J’aimerais bien que nos églises offrent des cadres aussi sympas pour prier ! Ensuite nous avons vu d’autres temples, l’un d’eux avec une statue de Bouddha couché d’au moins 20 mètres de long, un autre avec cette fois un Bouddha debout de 40m (Intharawihan)… En règle générale, je dois tout de suite vous prévenir qu’on a dû voir au bas mot des centaines de temples durant notre séjour ! Il y en a partout, ils sont tous magnifiques (certains plus encore que d’autres)… mais à la fin on finit quand même par s’en blaser un p’tit peu ! ^^
Nous avons poursuivi la balade à pieds : Mahatat (un autre temple), Phra Kaeo (le Grand Palace --qui mérite d’ailleurs bien son nom : il est immense et splendide !) et Wat Po (encore un temple). Claire avait eu la mauvaise idée de mettre un short ethttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040449.jpg un débardeur, or cela ne correspond pas aux critères de décence thaïe. Pour entrer dans le Grand Palace, elle a donc dû louer une chemise à manches courtes verthttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040475.jpg pomme à grosses fleurs et une jupe à dominante bleue aux motifs tarabiscottés pas très descriptibles... Avec son chapeau de paille tout neuf, elle avait un look extra dont je ne résiste pas à la tentation de vous montrer une photo !! La classe française a pris un coup, ce jour-là ! sic (…mais nooon Claire tu sais bien que je rigole hihi!)
A midi, nous avons pris à un stall un succulent Pad Thai au porc (ehh oui, c’est de la viande non-halal ! Miracle !). J’entends par « stall » ces sortes de roulottes que l’on voit dans toutes les rues et qui proposent divers plats (nouilles, fried rice, fruits, barbecues, poisson, mini-œufs, pancakes…). Quant au pad thai c’est une spécialité thaïlandaise composée de nouilles blanches frites à la poêle avec un œuf, de la viande, de la salade et autres légumes verts non-identifiés, et de la sauce de soja (estimation à vue de nez). En tout cas, comme tous les plats thaïs que nous avons goutés, c’est divinement bon !! La réputation de la cuisine thaïlandaise n’est vraiment pas usurpée ! On a même beau commander des plats qu’on trouve aussi sur les menus Malais, ils paraissent bizarrement meilleurs… Je ne sais pas quel est le secret, peut-être un coup de main différent, des ingrédients plus adaptés à nos goûts (viande plus variée, poivrons, oignons, lait de coco, curry…), en tout cas on n’est jamais déçu !!
En fin de journée, nous sommes remontées vers Kao San par un des bateaux publics qui circulent sur le fleuve.
Pour occuper notre soirée, nous avons suivi les conseils de notre chauffeur de la matinée qui nous avait expliqué qu’à 19h, un feu d’artifice aurait lieu en l’honneur de l’anniversaire du Roi devant sa résidence. Après avoir galéré pour trouver un tuk-tuk qui nous y emmène dans les temps, nous nous sommes retrouvées frustrées, coincées à 19h45 dans les embouteillages. C’est alors que deux motards se sont avancés de chaque coté de notre véhicule à l’arrêt et nous ont proposé de nous prendre en croupe. Un peu méfiantes, nous avons tout d’abord décliné l’offre, mais ils étaient convaincants et nous avons finalement compris que ce n’était jamais qu’un service de taxi un peu inhabituel… Nous avons donc enfourché les motos derrière nos conducteurs qui se sont faufilés entre les voitures avec art et dextérité ! Claire, qui n’avait jamais fait ça auparavant, riait et me lançait de grands « c’est géniaaal ! » à travers la circulation ; pendant que moi je me demandais ce que certains penseraient à me voir en mini-jupe, à enlacer un motard slalomant à toute vitesse entre les voitures locales (les concernés se reconnaitront, désolée =S)... lol! En tout cas on s'est bien marrées: c’était vraiment extra, très agréable, bien plus excitant et plus rapide que tout autre moyen de transport !!! Bref la moto dans les bouchons de Bangkok c’est une super expérience à vivre !!!
Une fois arrivées à l’esplanade devant le Palais, bondée de thaïlandais assis à même le sol et d’étals de toutes sortes, nous nous sommes frayées un chemin dans la foule pour arriver aussi près que possible de l’estrade centrale où une armée de personnes en blanc installaient fleurs, offrandes, statues et lumières. Le problème, c’est que personne ne pouvait nous renseigner sur l’heure à laquelle le Roi, ou le Prince, ou la personne qui devait faire un discours allait arriver. Visiblement le feu d’artifice n’avait pas encore eu lieu. Les gens attendaient ; mais quoi ?! Après plus d’une heure dans cette situation, nous avons réalisé qu’il pouvait encore y en avoir pour un moment. Or, c’était notre dernière nuit à Bangkok et nous voulions aussi faire l’incontournable marché nocturne --à l’autre bout de la ville. Nous sommes donc reparties en tuk-tuk vers le Night Bazaar, un marché immense et très touristique. Ça vaut le détour, surtout si vous voulez faire du shopping ! Les idées cadeau ne manquent pas, les souvenirs de Thaïlande non plus, et tout est négociable. La journée s’est donc conclue en beauté.

Le 3ème jour s’est passé à nouveau dans la capitale. Nous avons visité l’immense Musée National le matin, qui a une collection très riche dans de superbes bâtiments qui sentent bon le vieux. Nous avons ensuite déambulé dans les rues, entre les étals et les marchés improvisés. En Thaïlande, on trouve à la fois la culture de la nourriture (à thttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040554.jpgel point qu’on a un peu l’impression que l'avenir professionnel des Thaïlandais, c'est soit chauffeurs de taxi soit vendeurs de brochettes !) et des « stalls », ces étals de rue. Ça donne une ambiance très plaisante !
En fin de journée, nous avons pris le train pour Ayutthaya, à une centaine de kilomètres au Nord de Bangkok. Le train a eu une demi-heure de retard, c’est raisonnable. Une fois à Ayutthaya, nous avons été prises en charge et amenées à notre guesthouse. L’accueil a été incroyablement chaleureux, gentil et souriant, à l’image des Thaïlandais en général. Comme la guesthouse faisait des travaux, nous avons été logées dans un « youth hostel » de meilleur standing (on avait une télé avec les chaines internationales et une salle de bain à nous, vous imaginez !). On nous a offert de l’eau et des mini-bananes trop pouyoush avant de nous emmener à un stall où un monsieur nous a vendu une soupe de nouilles succulente (pour 40 cents d'euros, vous y croyez vous?)! Nous nous sommes endormies dehttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040648.jpgvant « A la Croisée des Mondes ». Franchement, que demande le peuple ?!

Le 25, nous avons parcouru Ayutthaya à vélo. Pour moi, c’était la meilleure journée de tout le séjour (et ce n’est pas peu dire !) !! Le temps était superbe, le soleil au plus haut ; sauf que là où en Malaisie ça aurait été sans doute intenable de véloter, le climat plus clément de la Thaïlande nous a permis de bien profiter des merveilles qui s’offraient à nos yeux ! Les ruines, les temples, les monuments historiques qui émaillent le centre de la ville nous ont époustouflées. La ville elle-même, plus « humaine » que Bangkok puisque moins grande, avec une ambiance provinciale plus apaisante, avait tout pour nous plaire. Les gens que nous croisions nous envoyaient de grandes salutations, des « where are you from » souriants, et d’autres gentilles choses qui mettaient de bonne bonne humeur ! A un moment, nous nous sommes arrêtées à un temple bouddhiste où avait lieu un enterrement, nous avons donc pu assister à cette cérémonie pleine de musiques et de rites curieux (comme faire trois fois le tour de la statue du Bouddha, en procession avec des mhttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040679.jpgoines bouddhistes qui tiennent des fils reliés au cercueil). Nous avons aussi vu un marché, d’innombrables autres temples, une statue de Bouddha allongé en plein air cette fois… Nous avons fini la journée dans des endroits plus excentrés où nous avons profité de la campagne thaïlandaise à la lueur du soleil couchant. Nous nous sommes arrêtées dans un refuge pour éléphants où des bébés venaient de naître.
Nous sommes retournées à l’hôtel juste à temps avant que la pluie ne commence à tomber : timing parfait pour conclure une journée parfaite ! =D
De là, une voiture nous a amenées à la gare d’Ayutthaya où nous étions sensées prendre le train de 21h pour Chiang Mai… Train qui a eu en fait 3 heures de retard ; mais tout s’est bien terminé par une bonne nuit en couchetteshttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040692.jpg (grande première pour nous deux, et vraiment quelque chose à faire !) !

Du coup, le jour suivant nous sommes arrivées avec 3h30 de retard à Chiang Mai, tout au Nord de la Thaïlande. Ça nous squizzait la matinée, mais comme nous avions de toute façon du temps devant nous ce n’était pas trop grave. Nous nous sommes installées à l’hôtel (avec piscine, s’il-vous-plait ! Pas très grande, mais elle avait le mérite d’exister !), et nous sommes reparties en ville : déjeuner thaï puis visite de l’un des plus grands temples de la ville. Il y a plus d’une centaine de temples dans Chiang Mai, c’est vous dire si on en a vu pendant notre séjour ! Quelques uns sont tout de même plus incontournables que d’autres, nous nous sommes donc concentrés sur ceux-là.

Le lendemain, lever à 6h pour une excursion vers le Grand Nord --j’ai nommé le Golden Triangle ! Nous sommes parties en mini-bus avec d’autres toutous. Le premier arrêt s’est fait au White Temple, un temple (et oui, encore ^^) totalement blanc comme son nom l’indique, avec des petits miroirs qui accentuaient encore l’effet immaculé. Sous l’éblouissant soleil, ça fhttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040732-copie-1.jpgaisait vraiment construction de glace ! C’était splendide et totalement déroutant ! Et pourtant, on ressentait quand même le caractère paisible qui en émanait, alors même que l’architecture, toute en pointes éclatantes et d’un blanc qui faisait plisser les yeux, ne l’aurait pas laissé deviné. Dans le jardin, des réflexions bouddhistes étaient inscrites sur des panneaux : “there is more happiness in giving than in taking”, “the skilled man does not show off, but the man without knowledge usually show off”, “crying with the wise is better than laughing with the fool”, “if there is nothing that you like, you must like the things that you have”… Je vous laisse juger lesquelles vous approuvez !
Après 3h de route dans des paysages magnifiques, nous avons atteint le Golden Triangle, c’est-à-dire la frontière entre la Birmanie, la Thaïlande et le Laos dont la sinistre histoire et le nom sont liés au commerce de l’opium. Nous avons déambulé au bord du Mekong puis nous sommes repartis vers le point le plus au Nord de la Thaïlande (litthttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040779-copie-1.jpgéralement !) où nous avons « admiré » la porte d’entrée du Myanmar brrr…
Sur le chemin du retour, nous avons visité deux villages de tribus locales, et nous nous sommes arrêtés à des sources d’eau chaude où nous avons pu admirer les geysers à 80°C entre deux bains de pieds !

Le 27, nous nous sommes promenées toute la journée dans Chiang Mai pour visiter les temples que nous n’avions pas encore vu. J’ai réservé pour la matinée du lendemain un cours de massage à l’huile : 4h de formation privée ! Pour le goûter, nous nous sommes arrêtées à la « chocolate house » dont la réclame nous mettait l’eau à la bouche... Nous y avons dégusté de succulents gateaux et des chocolats chauds comme nous n’en avions pas eus depuis une éternité au moins !! Tasse de chocolat blanc aux shamallows pour Claire, chocolat au lait suisse avec de la crème pour moi ! Ahh j’en rêve encore… OK, ce n’était pas très local, mais après des jours de nourriture asiatique (où je vous rappelle qu’il n’y a PAS de desserts, ou quasi !)… je trouve que ce n’est pas trop abuser ! =p
Une fois que nous avions fait le tour, nous sommes rentrées nous poser au bord de la piscine de l’hôtel en attendant la nuit et l’heure de partir pour le night bazaar de Chiang Mai. Nous y avons encore fait des folies d’achat (ou pas, d’ailleurs ! tout était négocié avec brio !). Chiang Mai est réputée pour son artisanat, et les produits proposés sont vraiment magnifiques.

http://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040839.jpgNotre dernière matinée dans le Nord s’est passée séparées : Claire a pris la direction d’un temple perché d’où elle a admiré la vue sur la ville et pris des photos sublimes des enfants qui faisaient des spectacles de danses traditionnelles, avec des lanternes, des bougies, des couteaux, des éventails… Quant à moi j’ai suivi studieusement ma formation au massage à l’huile ! Vivement la mise en pratique maintenant !!

L’après-midi, après un dernier (*pause recueillement*) repas thaï, nous avons pris une douche à l’hôtel puis le chemin de la gare d’où notre train pour Bangkok partait à 16h30. Nous avons encore passé la nuit en couchette sans encombre ; à 7h30 nous étions débarquées dans la capitale !
Nous sommes retournées à Kao San pour prendre un petit-déj dans un restaurant que nous avons découvert là-bas (un trésor qui se mérite ! totalement pommé au fond d’une petite ruelle, mais on y trouve des délices maison : tagliatelles, pain tout chaud, confiture, yaourts home-made… Du pur bonheur) ! Ensuite, la routine : bus jusqu’à l’aéroport, et décollage direction KL !
Fin d’une semaine étourdissante et inoubliable, retour aux exams universitaires… Mais dans une bonne humeur toute thaïlandaise et les yeux encore éblouis des merveilles que nous avons vues !!!http://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Thailande/P1040902.jpg

Samedi 19 septembre 2009 à 9:17

http://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Monash/chinesecoupleschinesebrideandgroom.jpgJ'adore les Chinois. Ils ne font pas seulement une cuisine succulente, dont les mooncakes ne sont qu'un exemple parmi d'autres. Ils font aussi des mariages incroyables.

Cherchant une église pour pouvoir assister à une messe locale, Claire et moi sommes tombées le week end dernier sur un groupe de jeunes qui passaient leur dimanche après-midi devant le lieu de culte, entre tenants d'une même religion.
Ça n'est pas quelque chose qu'on imaginerait en France; ici l'esprit communautaire est très fort entre les chrétiens, d'autant plus que pratiquer cette religion minoritaire, c'est un choix qu'on assume et non une tradition. Du coup les chrétiens sont très pratiquants et engagés. Tout le monde connait tout le monde au sein de la "paroisse". L'église la plus accessible de chez nous est protestante (la minorité protestante est plus importante en Malaisie que la minorité catholique, ça va nous permettre de découvrir une autre facette du christianisme).
En discutant avec ces jeunes, nous avons appris qu'un mariage aurait lieu aujourd'hui, samedi, et que nous étions les bienvenues si nous voulions y assister. Vous vous en doutez, nous n'avons pas hésité une seule seconde!!

Et croyez-moi, ça valait le coup... Le mariage a été un show absolument monumental de folklorisme. Je pèse mes mots. L'"église" est une salle assez grande et moderne, aménagée dans un bâtiment qui ne paye pas trop de mine, entre deux garages et face à une station d'épuration (ou un élevage de poissons, on n'a pas encore réussi à éclaircir ce point). Pas de crucifix, pas de tabernacle, pas même d'autel à proprement parler... Rien ne faisait penser à un lieu de culte! En revanche l'analogie avec une salle de spectacle é ait évidente, surtout avec le grand écran au-dessus de l'estrade frontale, les spots qui éclairaient artistiquement la scène, et les caméras un peu partout (dont une qui filmait le public), et les messieurs avec leurs oreillettes qui plaçaient les personnes dans la salle. On se demandait presque s'il ne fallait pas présenter notre ticket.
La décoration, assez kitsch, était tout à fait appropriée pour un mariage : arcs en fleurs, bougies, fleurs blanches un peu partout, rubans, cloche fleurie, pétales de roses, tapis rouge... Toute la cérémonie en elle-même a été un véritable show! Et un show à l'américaine : court, drôle, kitsch, varié, entraînant!! Laissez-moi vous raconter...

Tout a commenc
é avec la présentation photo des mariés sur le grand écran en question. Alors là il faut que je vous rappelle un article écrit il y a un moment de ça, sur le passage à Pulau Besar quand nous étions à Malacca (oui ça date!)... Vous souvenez-vous de l'allusion au couple Chinois sur la plage, qui faisait une séance photo? On en croise très souvent dans toute la Malaisie : les couples, habillés en mariés, passent des heures à se faire canarder par deux photographes (ou plus) dans toutes les positions possibles pour montrer au mieux à quel point ils s'aiment. Quand on est spectateur de la séance, c'est très drôle : le photographe leur demande de prendre des poses méga folklos! Les deux doivent se jeter le plus gracieusement possible dans les bras l'un de l'autre, ou le mari doit montrer un point imaginaire au loin à sa future qui le regarde avec adoration, ou porter sa femme (sans s'affaler, attention), ou l'embrasser devant le soleil, ou lui offrir un tournesol (fournit par le photographe), ou faire semblant de la sauver d'un affreux requin.... C'est tellement posé qu'on a du mal à imaginer que ça puisse faire un souvenir de mariage sympa tant ça manque d'authenticité et de naturel!!
Mais, je dois bien vous avouer... au final ça rend pas mal!! Les photos sont vraiment belles! Bon, un peu surfaites, mais ça rend bien quand même! Nous avons donc eu droit à la séance de mannequinat dans son entier, montée sur fond de musique d'ascenseur, avec des commentaires sous les photos du style "true romance", "eternal love"... C'est miiignon!! D'autres images nous expliquaient leur rencontre et la préparation du mariage. Fous rires dans la salle à la photo montrant les mariés signer le contrat de mariage sous l'oeil attentif d'une fonctionnaire malaisienne, dont le voile et le masque anti-H1N1 ne laissaient justement voir QUE l'oeil... ça cassait un peu le coté passionnel des photos précédentes!


Après ça, les chauffeurs de salle sont arrivés. (Si si je vous jure! c'était vraiment des chauffeurs de salle!!) Ils nous ont montré comment on fait pour applaudir, ils nous ont dit à quel point on était tous heureux d'être là, et comme on était beaux, et ils nous ont rappelé de bien éteindre nos portables (... naaan j'rigole, ça c'est pas vrai!)! Tout de suite après, le 'band' chargé de la musique est monté sur la scène. En plus de la chanteuse principale (très bonne!), il se composait de 4 autres chanteurs, une violoniste, un pianiste, un guitariste et un batteur. Sur un rythme très rock'n roll, l'assistance a entonné avec la chanteuse "Jesus your name is above all names" en anglais puis en chinois (pour le chinois, même avec la version karaoké qui passait sur le grand écran derrière, Claire et moi avions un peu de mal). Après deux chansons très belles (il faut le dire!), les chauffeurs de salle sont revenus nous dire combien Dieu nous aime, et le pasteur est arrivé. Il avait les cheveux lâchés, longs et noirs méchés blond platine... et c'était un vrai comique!! Je veux le même à mon mariage, je vous jure! Un pasteur qui dit au milieu de son sermon que les sous-vêtements comestibles, maintenant que ça existe, fau
t en profiter... C'est une perle!!!

La mariée est entrée sur ces entrefaites. Enfin, avant elle, il y a eu ses 16 enfants d'honneur, qui lui ont lancé des pétales de roses tandis qu'elle remontait le tapis rouge en direction de son mari (fier comme un pape c'était trop chou!), les deux avec un sourire lumineux aux lèvres, sur fond musical de "Un rêve bleu" (B.O. d'Aladin -pour les incultes encore une fois!).
Le show a continué, mené de
main de maître par un humoriste (pardon, un pasteur) proprement hi-la-rant! Il était traduit instantanément en chinois, et en fond sonore le pianiste jouait quelques notes romantiques. Pendant ce temps-là, les enfant d'honneur se partageaient un paquet de sucettes devant nous. Le sermon a commencé par quelques photos des mariés (qui se sont rencontrés en maternelle, si c'est pas beau ça!). On applaudissait à chaque phrase. Ça s'est poursuivi par les bases à savoir sur les différences entre les hommes et les femmes : par exemple le nombre de chaussures (1 paire pour les mecs, 1 paire pour chaque occasion pour les femmes -le tout évidemment illustré par un power point qui passait sur le grand écran), la tenue de la salle de bain (en moyenne 473 objets pour les femmes avec à chacun un rôle particulier qui le rend indispensable), la signification de "nothing's wrong" pour un homme (="nothing's wrong") et pour une femme (=run awaaay!).... Tout ceci émaillé des "amen" fervents de l'assistance : à chaque point de son discours, le pasteur nous prenait à témoin et tout le monde s'exclamait "AMEN" en coeur (exemple: Pasteur -"les hommes, vous devez vous concentrer quand votre femme vous parle, sinon elle vous dira 'you've changed' et c'est pas bon! J'ai raison??!", Assistance (rugissant) -"AMEN!")!
Le pire, c'est que 'amen' en Anglais ça se prononce un peu comme 'hey man'... je ne peux pas m'empêcher de rigoler à chaque f
ois, mea culpa.

Bref, on s'est tordues de rire sur nos chaises d'un bout à l'autre!!! Et ça ne s'est pas arrêté là. Le discours a continué sur 10 conseils aux mariés pour garantir une vie heureuse, avec pour l'illustrer des exemples décapants tirés de la propre vie de couple du pasteur. Le dernier conseil portait sur le "physical contact", avec pour commentaire "le sexe est très important, trèèès important. Vous découvrirez ça ce soir, on en reparle demain"!
Ensuite, le mariage en lui-même a été célébré, avec de très belles pratiques : par exemple, sur un chandelier à trois bougies, les mariés on
t pris les deux bougies de chaque coté et allumé ensemble celle du milieu avant de souffler leur propre bougie, afin de symboliser qu'ils commençaient maintenant une nouvelle vie commune. On a aussi eu droit au fameux "si quelqu'un s'oppose, qu'il s'exprime maintenant ou se taise à jamais" (suivi d'un menançant "ne vous avisez pas de le lever votre main!" du pasteur). Les mariés ont échangé leurs voeux sous les commentaires du saint-homme-aux-mèches-platine ("woo, that 'I do' was strong, la!", "sooo romantic, la!"), puis les alliances, avec une larmouille versée par la mariée. Et surtout, le moment préféré de l'assistance : "vous pouvez embrasser la mariée"... que le pasteur a répété pas moins de 3 fois : une fois parce que c'est la tradition, une fois parce qu'il n'avait pas bien vu la première fois, et une autre fois juste pour pouvoir ajouter "vous en faites pas, vous allez pouvoir expérimenter de nouvelles techniques ce soir"... !! Pendant ce temps, tout était filmé et diffusé sur le grand écran. Ça s'est fini en standing ovation. Les mariés sont sortis de l'église en procession, sous les lancers de confettis, et se sont postés à la porte avec leurs parents pour serrer la main de tous ceux qui sortaient de l'église
; un buffet était servi à l'extérieur. Pour nous, du coup, pas moyen d'y couper : notre incruste était percée à jour. Mais ça ne pose pas de problème, ils sont tous très accueillants et ouverts!

Voilà comment nous avons vécu notre premier mariage local... Et on n'est pas vraiment prêtes de l'oublier!! Y a de sacrés progrés à faire dans notre système européen si formel et traditionnel!! ...Même si on peut édulcorer le coté super-kitsch, quand même... et aussi éviter le 4x4 des mariés décoré avec des nounours et des coeurs en peluche, éventuellement!  ;-)

Vendredi 18 septembre 2009 à 6:46

http://sunwayoflife.cowblog.fr/images/Monash/photosmooncakes2bbaa3923e90057d7bd0.jpgLe 3 octobre 2009, c'est le Moonfestival pour les Chinois. A cette occasion, depuis quelques semaines, les magasins parent leurs étalages aux couleurs des "mooncakes", les spécialités pâtissières que l'on offre et déguste traditionnellement à cette occasion. En quelque sorte c'est un peu comme notre galette des Rois: on n'en mange qu'à une seule période de l'année alors il faut en profiiiter!

Parées à toutes les découvertes culturelles qui se présentent à nous, Claire et moi n'avons pas attendu notre reste pour nous laisser aborder par un vendeur qui nous a tendu un menu avec les différentes sortes de mooncakes que l'on pouvait acheter. Il faut y mettre le prix: pour un gateau qui fait la taille de votre main, comptez 12RM (environ 2,40€ -en soi ce n'est rien, mais quand on se dit qu'ici on peut faire 2 restos avec ça...). Ceci dit, ces spécialités sont si difficiles à faire que très peu de gens se risquent à tenter une recette maison. Traditionnellement la fabrication dure pas moins de 4 semaines, mais aujourd'hui l'industrialisation est venue à bout de cette exigence.


Les mooncakes peuvent être très variés. Ce sont des gâteaux épais d'environ 5cm et larges d'une dizaine de cm, carrés ou ronds, avec une pâte dorée décorée de motifs floraux et de signes chinois (pour la longévité, l'harmonie... et le nom du pâtissier!), qui entoure un centre pâteux et dense (trèès calorique!). La recette la plus traditionnelle est composée de pâte de graines de lotus. D'autres sont à base de pâtes de haricots rouges ou noirs. Moins traditionnels sont les mooncakes salés (à la saucisse, au soja, aux noix...), ou les mooncakes au café, au chocolat... On en trouve également au riz glutineux, au thé vert, au durian (beeeurk), aux dattes etc etc.! La plupart sont fidèles au principe traditionnel de placer tout au centre du gâteau un jaune d'oeuf salé, symbolisant la pleine lune. Comme vous pouvez l'imaginer, le goût est plutôt déroutant pour des papilles occidentales qui entrent en contact pour la première fois avec ces espèces de petites galettes massives et dorées!! Mais sincèrement, ils sont vraiment tous (ou quasiment) délicieux!! Avec une p'tite préférence pour un mooncake pâte de thé vert/pâte de fleur de lotus/oeuf, que nous avons toutes les deux beaucoup aimé!
Aujourd'hui, les mooncakes se sont répandus dans le monde entier, et on en trouve aussi bien en Asie qu'en Amérique ou aux endroits où la présence chinoise est importante. Le principe est toujours le même, mais des expériences de 'fusion food' ont permis la création de nouvelles variétés et on ne compte plus les variantes à la recette! La chaîne Haägen Dazs a même bien su exploiter la popularité de ces gâteaux en proposant une glace au mooncake! (c'est néanmoins réservé au marché asiatique -désolée pour les aventuriers qui auraient eu envie de se jeter sur la prochaine boutique Haägen Dazs!) On l'a bien sûr ajoutée à notre liste des prochaines expériences à vivre.

Mais revenons au Moonfestival. Chaque année, il a lieu le 15ème jour du 8ème mois de la lune (ne m'en demandez pas plus, je suis incapable d'expliquer). C'est la période de l'année où la lune brille le plus intensément. A ce moment, la fée qui habite le palais de crystal dans la Lune sort, et elle danse sur la face cachée de l'astre. La communauté Chinoise fête alors en grande pompe 'zhong qiu jie' en se réunissant pour danser, admirer la lune, et festoyer.
La légende explique qu'un jour, dans l'ancien temps, 10 soleils sont apparus dans le ciel. L'Empereur aurait alors demandé à un archer de supprimer les 9 soleils en trop; une fois la tâche accomplie, l'Empereur récompensa l'archer en lui offrant une dragée qui le rendrait immortel. Mais sa femme la trouva (ah, la gourmandise féminine! défaut universel et décidément sans borne!); en punition elle fut banie sur la lune. Chaque année, c'est lors du festival de la Lune qu'elle atteint l'apogée de sa beauté.

Pour ce qui est des mooncakes, l'histoire est plus récente. Lorsque les Mongols envahirent la Chine
(cf "Mulan" pour les incultes!) au XIVème siècle, les mooncakes servirent à cacher les messages de la résistance chinoise pour organiser la rébellion, ni vu ni connu, sous le nez des Mongols qui n'aimaient pas ces gateaux (tss quelle bande de barbares décidément)! Les familles avaient pour instruction de ne manger leurs mooncakes que le jour de la Lune, jour prévu pour le soulèvement national.
C'est ainsi que les Chinois purent bouter l'envahisseur hors de l'Empire, et voilà pourquoi on célèbre toujours cette tradition chaque année!

Jeudi 10 septembre 2009 à 14:26

"A Nation soul is conditioned by its respect for the Rule of Law which embodies justice and fairness, equality and liberty."   (Ramdas Tikamdas)

http://sunwayoflife.cowblog.fr/images/SUHAKAM/P1040180.jpg
Au sujet des droits de l’homme, la première chose dont nous informe le Guide du Routard, c’est le doux surnom de la Malaisie...: le « boa constrictor ».
Nous avons pu constater la légitimité d’un tel titre en ayant la chance d’assister hier, 09/09/09 (jour magique s’il en est), à la 9ème conférence annuelle de SUHAKAM, c’est-à-dire la Commission Nationale pour les Droits de l’Homme en Malaisie. Créée il y a 10
ans par une loi à l’initiative du gouvernement, cette Commission cherche à favoriser le respect des droits fondamentaux dans un pays qui n’a pas ratifié la majeure partie des Conventions internationales en la matière. Et ce à l’aide d’une « étroite collaboration » avec le gouvernement. Noble idéal, n’est-ce pas? Etrangement pourtant, le gouvernement n’a montré qu’hostilité face à l’organisation de cette conférence. De fait, force est de constater que le personnel politique Malaisien a encore pas mal d’efforts à faire, à tous les niveaux...

 Les témoignages sont nombreux et accablants : répressions politiques, cas de tortures policières (la Malaisie compte de nombreux morts en interrogatoire), harcèlements par les forces de l’ordre, actions violentes contre des manifestations pacifiques, esclavage moderne dans les entreprises, atteintes à la liberté de la presse, nécessité de protection des Orang Asli (les derniers représentants des tribus de la jungle), discriminations, violation des droits des enfants, conditions de travail pitoyables, groupes islamistes, traitement des réfugiés, arrestations arbitraires, conditions de détention qui ont valu au pays d’être mis sur la liste noire de l’ONU...

 

Les citoyens Malaisiens (comprenant donc les trois ethnies : Hindous + Chinois + Malais) ne sont pas égaux au regard de la loi. Ceux qui ont la prééminence légale, ce sont les Bumiputra, les fils de la terre -autrement dit les Malais (par opposition aux Chinois et aux Hindous, le terme "Malais "se rapporte aux seuls musulmans).
Mais le statut de Malais ne signifie pas seulement la suprématie politique. En effet, être né Malais implique que vous êtes né musulman. Autrement dit si vous naissez Malais, vous êtes supposé pratiquer l’Islam. Et ceci a de grandes conséquences sur votre statut au regard de la loi. L’Islam est la religion officielle ; par conséquent c’est la Sharia qui s’applique ici. Des lois particulières régissent la partie Malaise de la population, interdisant par exemple de consommer de l’alcool (il y a eu récemment un scandale à propos d’une musulmane retrouvée saoule), ou même d’assister au concert des Black Eyed Peas au Sunway Lagoon... Allez savoir pour quelle raison. Les Black Eyed Peas sont connus pour attenter à la pudeur, peut-être??
Quant aux femmes musulmanes, elles ne sont pas autorisées à se marier avec un non-musulman. Plus encore, se convertir à une autre religion que l’Islam (l'apostasie) vaut la peine de mort aux Malais. Et ce n’est pas de la blagounette : nous avons fait la connaissance d’un Bengali à Monash qui s’est converti au christianisme il y a 2 ans. Aux yeux de tous pourtant, il
le cache ; publiquement, il affiche son attachement à l’Islam afin d’éviter les ennuis -alors même qu’il n’a pas la nationalité Malaisienne. En tout cas, aux yeux des Françaises très attachées à la laïcité que nous sommes, je peux vous dire que tout ceci est simplement hallucinant et inimaginable. Dieu, un élément central de la vie politique... quoi de plus choquant à nos oreilles? La religion est un sujet tellement sensible ici!! On marche sur la corde raide quant on l’évoque, et les sujets qui y sont liés (notamment la sexualité) sont vraiment à prendre avec des baguettes! Voilà qui nous garantit des débats passionnés, quoique bien sûr toujours respectueux de toutes les croyances.

 

Néanmoins, les musulmans tiennent le Coran pour « the words of God », donc au-dessus des lois des hommes. Concrètement, lors de la Conférence, cela s’est traduit par l’affirmation que le Coran est supérieur à n’importe quelle convention onusienne. D’où la justification du viol de certains droits fondamentaux comme la liberté de changer de religion, qui est affirmée dans de nombreux textes des Nations-Unies. En tant qu’occidentaux, je dois dire que nos compagnons australiens et nous-mêmes ne pouvions que nous insurger contre une telle affirmation. Il faut néanmoins dire à la décharge de l’intervenante qui soutenait cela qu’elle proposait une solution pour concilier Sharia et liberté religieuse: laisser simplement chacun décider de la religion qu’il veut une fois dans l’âge de raison, plutôt que laisser la naissance de l’enfant déterminer s’il sera musulman, étant donné que c’est irrémédiable. Ce point se tient ; mais comment concilier loi religieuse et loi civile dans tous les domaines?! ...et notamment pour ce qui est des autres controverses comme celles sur les droits de la Femme?


Le 13 mai 1969, une tentative d’instaurer l’ « égalité pour toutes les races au regard de la loi » par le DAP (Democratic Action Party) a échoué. Elle était perçue comme une tentative d’évincer la suprématie politique des musulmans. La Malaisie a garde donc la même organisation sociale : les Chinois ont le pouvoir économique, les Malais ont le pouvoir politique, les Indiens sont spectateurs des tensions qui en résultent.

D’un autre coté, les non-musulmans en Malaisie sont régulièrement victimes de discriminations. Nous avons assisté au témoignage d’un Hindou dont le fils a été kidnappé il y a quelques années, parce qu’il n’était pas musulman. Lui-même a été la cible d’agressions, d’intimidations et du harcèlement de la part de groupes musulmans. Pour protéger son second enfant, il a choisi de se convertir à l’Islam. Seulement, maintenant, il veut revenir à sa religion d’origine et ne le peut pas (sous peine de mort, je rappelle). Lui et sa famille sont toujours victimes de harcèlements. Mais malgré de nombreuses plaintes auprès de toutes les institutions possibles depuis 2001, ce monsieur n’a jamais reçu aucune aide ou ne serait-ce même qu’un semblant de réponse de la part des autorités.


L’ISA (Internal Security Act) sert de prétexte au gouvernement pour les répressions en tout genre, contre des militants politiques, des journalistes, des opposants... L’accusation de terrorisme est très pratique pour justifier les arrestations arbitraires. En Malaisie, vous pouvez être arrêté sans motif, sans preuve et sans charges, et détenu pendant 60 jours -peine qui peut être étendue à 2 ans et renouvelée indéfiniment par le Ministre de la Sécurité.

J’ai appris que l’un de mes professeurs, activiste politique et contestataire, a été mis en prison sans raison pendant plusieurs mois l’année dernière. Un matin, les étudiants sont arrivés à l’Université et ont appris qu’ils n’auraient plus cours pour une durée indéterminée, leur lecturer ayant été appréhendé au cours d'une manifestation. Heureusement qu’il est revenu enseigner à Monash après ça (il enseigne mon cours préféré ce semestre)!

Il y a un mois, des manifestations ont eu lieu à KL pou
r protester contre l’ISA et ses comparses (les Office Secrets Acts par exemple). Plutôt que de les réprimer dans la violence, le gouvernement les a faites avorter en bloquant toute la circulation autour de la ville.

 Le débat a été intense, hier. Tant au niveau des intervenants extrêmementhttp://sunwayoflife.cowblog.fr/images/SUHAKAM/P1030982.jpg engagés que des questions posées, qui montraient toute la passion autour de ces sujets. Il y avait 5 conférenciers principaux; tous ont dénoncé les actions et la surdité du gouvernement depuis 10 ans que SUHAKAM essaie de lutter pour l’instauration d’un véritable Etat de Droit en Malaisie. Pas étonnant que le gouvernement n’ait pas apprécié la tenue de cette conférence!! Les propos étaient hyper séditieux et polémiques!!
En réalité, les conférenciers ont fait devant nous un suicide collectif. Au sens figuré, j’entends (du moins j’espère) : leur suicide est d’ordre professionnel. Comme c’est le Parlement et par extension le gouvernement qui décide de qui sera reporté aux postes-clefs de la Commission des Droits de l’Homme, inutile de préciser que les grande
s gueules sont systématiquement évincées. Autant dire, comme l’un des intervenants l’a si bien exprimé: "after that, I can insure you that none of us will be re-appointed by the government"...
Rires dans la salle.

Vous pouvez y voir un symbole : le Parlement malaisien fêtera ses 50 ans le 11 Septembre. A son bilan, il ne pourra certes pas se targuer de l’indépendance politique de SUHAKAM. Et pourtant il s’agit d’une institution-clef dans le système de check-and-balance démocratique... Montesquieu, où es-tu?!
D’où la conclusion où chacun est arrivé: si on veut voir une vraie évolution en Malaisie, il faut commencer par un changement dans les attitudes à tous niveaux. Et pour commencer, il faudrait garantir que le watchdog du respect des droits fondamentaux voie déjà ses propres droits respectés. Ainsi que son indépendance. Enfin, il faudrait aussi que le gouvernement y mette du sien et écoute les recommandations qui lui sont faites. Mais il est tellement plus simple d’ignorer les critiques, surtout quand celles-ci sont constructives.

Pour l’instant, la voix officielle est de dire que les efforts de la Malaisie en faveur des Droits de l’Homme sont prouvés par la simple fondation de SUHAKAM. Mais évidemment, SUHAKAM n’aura aucun pouvoir tant que ses cris d’alarme tomberont dans les oreilles de sourds.
Par conséquent, certaines personnalités ont décidé de boycotter le 10ème anniversaire du Jour National pour les Droits de l’Homme, puisqu’après tout "il n’y a rien à célébrer après 10 ans". C’est aussi le cas de 42 ONG, qui ont adressé un mémorandum au gouvernement malaisien.

 

Pour finir sur une note plus joyeuse, sachez qu’en tant qu’observateurs nous avons vraiment passé une bonne matinée! Pour plusieurs raisons en fait : les 4h de conférence sont certes passées à toute vitesse tant nous étions pris dans le feu des débats (loin d’être fades!), mais d’autres aspects ont su nous ravir... D’abord, il n’y avait pas que des étudiants à cette réception, très loin de là... En fait nous avons vraiment été privilégiés d’être sur la liste des invités! Nous étions 4 de Monash (2 Australiens et nous). La prof d’économie de Claire nous avait obtenu cet accès grâce à ses relations (moi, j’ai juste profité du désistement d’une fille pour m’incruster au nombre des happy few)... On a rencontré, entre autres, un conférencier indien qui était déjà intervenu à Monash, un Member of Parliament, la femme de l’ambassadeur de France que nous avions vue lors de la garden party du 14 Juillet (mais oui, en toute simplicité!)... Tout ceci à l’Hôtel Renaissance, à deux pas des Tours Petronas, un superbe 5* qui fait la fierté de KL. Et autour d’un buffet à faire pâlir d’envie les plus versés dans l’art de la réception!! Imaginez des plats à l’infini, dont du saumon et du boeuf (mets d’autant plus délectables qu’ils sont rarissimes en ces contrées), des gateaux renversants à en tomber par terre, et -plus rare encore- du FROMAGE!!! Et du bon, avec du pain frais, s’il-vous-plait!! Et pour finir en apothéose, tel un miraculeux mirage, fantasme ultime, summum de l’absolu onirique... (ceux qui me connaissent bien auront sans doute déjà deviné) et oui, mes amis...... une FONTAINE DE CHOCOLAT!!! Rien de moins!! C’est encore mieux que des Ferrero rochers des réceptions de l’ambassadeur, avouez!!
En prime, nous sommes tous revenus avec un attaché-case griffé « 9th Malaysian Human Rights Day », rempli de stylos promotionnels et de documents en tous genres, avec lequel on va pouvoir grave nous la péter à Pipo l’année prochaine...!
Ah décidément, nous ne sommes pas prêts d’oublier cette matinée!

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